ACTE I La foule, bourgeois, marquis, mousquetaires, tire-laine, patissiers, poetes, cadets gascons, comediens, violons, pages, enfants, soldats, espagnols, spectateurs, spectatrices, precieuses, comediennes, bourgeoises, religieuses, etc. (Les quatre premiers actes en 1640, le cinquieme en 1655 Une Representation a l'Hotel de Bourgogne. La salle de l'Hotel de Bourgogne, en 1640. Sorte de hangar de jeu de paume amenage et embelli pour des representations. La salle est un carre long; on la voit en biais, de sorte qu'un de ses cotes forme le fond qui part du premier plan, a droite, et va au dernier plan, a gauche, faire angle avec la scene, qu'on apercoit en pan coupe. Cette scene est encombree, des deux cotes, le long des coulisses, par des banquettes. Le rideau est forme par deux tapisseries qui peuvent s'ecarter. Au-dessus du manteau d'Arlequin, les armes royales. On descend de l'estrade dans la salle par de larges marches. De chaque cote de ces marches, la place des violons. Rampe de chandelles. Deux rangs superposes de galeries laterales le rang superieur est divise en loges. Pas de sieges au parterre, qui est la scene meme du theatre; au fond de ce parterre, c'est-a-dire a droite, premier plan, quelques bancs formant gradins et, sous un escalier qui monte vers des places superieures, et dont on ne voit que le depart, une sorte de buffet orne de petits lustres, de vases fleuris, de verres de cristal, d'assiettes de gateaux, de flacons, etc. Au fond, au milieu, sous la galerie de loges, l'entree du theatre. Grande porte qui s'entre-baille pour laisser passer les spectateurs. Sur les battants de cette porte, ainsi que dans plusieurs coins et au-dessus du buffet, des affiches rouges sur lesquelles on lit La Clorise. Au lever du rideau, la salle est dans une demi-obscurite, vide encore. Les lustres sont baisses au milieu du parterre, attendant d'etre allumes.